JACK TWILLER

Biographie

Je suis tombé un jour sur un texte écrit par un obscur poète contemporain, je n'ai jamais trouvé mieux pour décrire mon rapport aux livres :

"Le jour où ma sœur m’a dit qu’elle ne lisait jamais, eh bien je lui ai dit non pas qu’elle manquait l’occasion de se constituer une culture, mais je lui ai dit qu’elle se vautrait littéralement, qu’elle se vautrait dans la vie sociale et dans le salariat et qu’elle se détournait de sa vie à soi, personnelle, solitaire, que représente bien, quoi qu’on en dise, l’acte de lire."

Barême :

***** : chef d'oeuvre (biblio idéale)
**** : grand livre
*** : bon livre
** : livre correct
* : sans intérêt
° : mauvais

  • Jack Twiller

    Un sculpteur tombe amoureux de la fille aînée d’un intellectuel, il retrouvera finalement la sœur de celle-ci à New York, des années après la guerre, après Dresde. Il a vu des gens prendre feu, des corps fondre, un gardien de zoo aveuglé lui confie son fusil, il abat les animaux, les carnivores, et puis les autres, peut être parce qu’ils n’ont pas à souffrir de la folie des hommes.

  • Jack Twiller

    Arturo Bandini a 20ans, il végète dans un petit hôtel de Los Angeles à flanc de colline en attendant la gloire promise par ses débuts fracassant, sa première nouvelle publiée il y a 5 mois par le grand Hackmuth, à la fois éditeur, correspondant et objet d’une vénération sans bornes.

  • Jack Twiller

    Il m’a fallu un peu de temps pour prendre la mesure de l’ampleur tragique que recèle ce livre, tant l’émotion est jalousement, précieusement retenue, nourrie et gonflée au fil des pages, dans les silences au dessus d’une table, dans les conversations entre amis, évoquant avec une froide lucidité les passions éteintes et la douleur de la perte, pour déferler enfin dans une fin déchirante.

  • Jack Twiller

    Premier et unique numéro de la collection Policier/Rivages, finalement réédité en Rivages/Noir. A juste titre puisque l’enquête reste ici au second plan.

Recueil de textes comprenant le court roman : Les dimanches de Jean Dézert

  • Jack Twiller
    Recueil de textes comprenant le court roman : Les dimanches de Jean Dézert

    Les Dimanches de Jean Dézert partagent avec Vivre de Kurosawa, outre la similitude de leur personnages, deux fonctionnaires résignés qui refusent de manquer un jour de travail (même pour mourir), le même abandon face au quotidien, la même foi dans son insignifiance, dans la routine et ses aléas minuscules, et sur le seuil de la défaite, l’impossible oubli que l’on recherche au fond d’une bouteille ou dans la compagnie d’inconnus.