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    Pour son deuxième roman, Karen Maitland nous plonge à nouveau dans l’Angleterre du 14e siècle. L’histoire se déroule dans le village d’Ulewic où une communauté religieuse s’y est installée un peu à l’écart. Mais ce béguinage a bien du mal à se faire accepter des habitants, influencés par le prêtre et d’autres forces mystérieuses. Intimidations, menaces, méfiance de la population, tel est le quotidien de ces femmes qui pourtant n’hésitent pas à aider les plus démunis.

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    Nous sommes au début des années 80 en pleine guerre froide. Nicky Fleming, un haut diplomate en poste à Bonn meurt de manière subite et mystérieuse. Suicide ? Meurtre ? Mort accidentelle ? Sa femme Letty ne trouve pas de réponses à ses questions. Pour essayer d’oublier et tenter de retrouver une vie de famille “normale”, elle quitte Bonn avec ses enfants pour rejoindre sa terre natale : l’île des Hébrides en Ecosse. Mais rien ne change, les questions sont toujours là, les enfants ressentent terriblement l’absence du père et réagissent chacun à leur manière.

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    Voici enfin la suite (et fin) de cette magnifique épopée dans la Chine impériale mythique ! Après mon enthousiasme à la lecture du premier tome « Eon et le douzième dragon », il m’a fallu attendre une longue année avant la sortie du deuxième opus, qui – vous vous en doutez – est loin d’être une déception.

    Dans ce dernier tome, Eona, héroïne dotée d’une grande force et d’un courage exemplaire, devra faire des choix : suivre son coeur ou bien son devoir ? Pas toujours facile…surtout lorsque le pays et l’empereur sont en danger, et que notre jeune Oeil du dragon est la seule capable de les sauver.

    À nouveau, l’auteur mêle habilement éléments fantastiques et mythologie chinoise. Malgré certains passages qui ralentissent le rythme, ces 650 pages sont magnifiquement bien écrites et le style toujours aussi agréable.

    Amour, trahisons, courage, magie, action, guerre : un mélange justement dosé pour une saga d’une grande qualité qui plaira aux ados comme aux adultes, alors vous auriez tort de vous en priver (pas d’excuses, le premier tome vient de sortir en poche) !

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    Il y a 3 ans, je découvrais Claire Castillon avec son recueil de nouvelles "Insecte". Son humour noir et sa plume incisive m’avaient tout de suite plu. Et c’est avec plaisir que je me suis à nouveau plongée dans l’univers de cet auteur.

    Au travers de 38 nouvelles dont chacune porte comme titre un prénom, Claire Castillon nous fait partager le quotidien d’hommes, de femmes, de couples, tous enfermés dans leurs bulles avec, pour certains, leur idées préconcues et pour d’autres leur naïveté parfois si extrême qu’on a envie de les secouer, de leur faire prendre conscience de la réalité.

    Autant dire que l’auteur n’a rien perdu de son ton acerbe. Les nouvelles sont composées de phrases courtes, mais percutantes, dotées d’une pointe de provocation. Les chutes sont toujours si imprévisibles.

    Néanmoins, il est évident que pour les apprécier, il ne faut pas les lire au premier degré. Enfin, Claire Castillon on aime ou pas.

    Pour ma part, même si j’ai trouvé ce recueil un poil en dessous de Insecte, j’ai tout de même passé un très bon moment.