• Kathel

    Je dois les attirer, ou ce sont eux qui m'attirent, toujours est-il qu'un roman d'enquête familiale, sur fond bien sûr de secret de famille, m'est encore tombé entre les mains. Mais pas tombé des mains, ce n'est pas du tout le cas !
    La quête de Frédérique au sujet de son père Vittorio, ancien combattant d'Indochine, part d'une photographie où il tient la main d'une femme qui lui est inconnue. Au dos de la photo, le cachet d'une agence de détectives la ramène dans la ville de son enfance où elle espère en connaître davantage sur la part d'ombre (qu'on me pardonne cette expression à la mode) de son père.

Culpabilité

  • Kathel
    Culpabilité

    Il s'appelle Darin Strauss, et a ressenti à trente-six ans le besoin d'écrire sur un événement dramatique survenu l'année de ses dix-huit ans. A quelques semaines de son examen final et du choix de son université, il se rend avec des amis au minigolf, lorsqu'il ne peut éviter une cycliste, jeune fille de son lycée, qui coupe inopinément les deux voies de la route. La jeune fille meurt et le jeune Darin, bien qu'aucunement mis en cause, a l'impression de cesser de vivre aussi, même s'il se rend aux obsèques, s'oblige à rendre visite aux parents de Celine, entre à l'université, vit la vie d'un jeune de son âge. Le regard des autres, ou même l'absence de ce regard, la pensée quais continuelle de ce que Celine aurait pu et aurait dû vivre, l'obsèdent.

Un très beau roman !

  • Kathel
    Un très beau roman !

    Dans ce roman de la rentrée, la décennie 1968-1978 est vue du côté de la Franche-Comté, par une toute jeune fille. De ses dix-huit ans où elle laisse tomber ses études, pour se marier, enceinte d'un garçon rencontré lors d'une sortie du samedi soir à vingt-huit ans... Le mariage, l'installation dans la maison des beaux-parents, les bébés dont il faut s'occuper, et puis l'usine, le HLM à Vesoul, l'envie de passer des vacances à la mer, de voir enfin la grande bleue...

  • Kathel

    Pourtant, le sujet me paraissait des plus intéressants, le conflit entre Turcs et Arméniens en 1909, avec l'issue dramatique que l'on connaît pour les Arméniens. le parti de situer le récit dans le cadre d'une petite ville, où les deux communautés vivent tant bien que mal côte à côte, me plaisait aussi. Des chapitres courts, avec différents narrateurs, cela était encore tout à fait pour me plaire.
    Hélas, je n'ai pas du tout adhéré au style très poétique de l'auteur, aux nombreuses questions qui parsèment les témoignages, au changement de narration, au manque de dialogues identifiés. L'auteur passe du "tu" au "il", puis au "on", ce qui m'a perdue assez vite. Les personnages sont nombreux, mais manquent de chair, un trait rapide suffit à les décrire. J'ai aimé par contre quelques paysages, qui bien que décrit en peu de mots, prenaient aussitôt du relief : Des pistachiers verts, gris et bruns ponctuaient à intervalles irréguliers les artères principales des quartiers arméniens. Mais je me suis rendue compte au bout d'un moment que je ne retenais rien de ce qui se passait dans le livre, que je lisais pour en retenir seulement quelques images comme celle que je viens de vous recopier là... J'ai donc déclaré forfait, mais je vous assure, seulement après avoir plusieurs fois essayé de reprendre le fil.
    La rencontre est manquée, mais je pense que ce livre pourrait plaire à d'autres plus férus de poésie que moi...

L'empire d'un homme

  • Kathel
    L'empire d'un homme

    Cela commence comme une chronique villageoise dans les années 1920 en Espagne : des riches propriétaires, des paysans et des bergers, un instituteur, un curé, une femme considérée comme une sorcière, des enfants jouissant de pas mal de liberté…