NYMERIA

Biographie

Grande lectrice depuis toute petite et blogueuse depuis peu, j'adore lire pour m'évader, découvrir de nouveaux auteurs et partager mes impressions avec d'autres lecteurs. ^^

  • nymeria

    « Tous les oiseaux du ciel » est un étrange roman, au rythme inversé qui permet d’installer confusion et tension au récit. Nous suivons Jake, une jeune australienne solitaire qui vit uniquement entourée de ses moutons et de son chien, Dog (qui veut dire chien, vous remarquerez l’originalité de la chose). Mutique, méfiante et n’aimant pas beaucoup la compagnie d’autrui, celle-ci doit faire face à la disparition et la mort de quelques-unes de ses bêtes. Dès lors, c’est une atmosphère angoissante qui s’installe. Qui tue donc ces moutons ? Ou quoi ? Est-ce juste de la méchanceté de la part d’un groupe d’ados qui cherche à s’amuser ou Jake se serait-elle fait des ennemis qui auraient retrouvé sa trace ? Au beau milieu de cette lande sauvage et envahie par les vents, difficile de ne pas se laisser gagner par l’appréhension, par les ombres qui passent devant la fenêtre et par les hurlements du vent. Si c’est bien de cela qu’il s’agit…

  • nymeria

    Vous ne connaissez peut être pas Charles Frazier mais pourtant on lui doit le roman qui a servi d’adaptation pour le film « Retour à Cold Mountain » avec Nicole Kidman. Décrit comme l’un des grands romanciers des espaces américains, il est indéniable que l’auteur connait très bien la nature et sait comme la sublimer. « A l’orée de la nuit » qui se pose comme le récit de personnages malmenés par la vie est aussi une ode à cette même nature, qui sert ici de refuge pour ces laissés pour compte. L’auteur semble recommander un retour aux sources, une hygiène de vie au plus près de la nature. Se balader en forêt, faire pousser ses propres légumes, élever des poulets et ne pas se laisser enrôler dans un train de vie matérialiste. Pour se faire, il nous décrit le quotidien de Luce, jeune femme vivant au fin fond des Appalaches au milieu des années 60. Suite au meurtre de sa sœur, elle se retrouve avec ses deux enfants sur les bras et se laisse vite dépasser. A sa décharge, ses neveux et nièces ne sont pas des plus équilibrés. Elle les soupçonne d’avoir assisté au meurtre de leur mère, assassinée par leur beau-père. Comment réussir à les faire sortir de leurs coquilles ? A les apaiser ? Qu’est-ce que c’est que le rôle d’une mère ? Luce devra faire montre de patience et de détermination pour dompter les deux enfants…

  • nymeria

    « Le jeu de l’assassin ». Un titre qui fait frémir et qui promet des coulées de sang, du suspense et peut être quelques plans machiavéliques de derrière les fagots. Sauf que l’assassin remise ici sa capuche pour sortir ses dessous affriolants et que plutôt que de se tapir dans la nuit, celle-ci préfère se coucher dans un lit. Méfiez-vous messieurs si une jolie femme vient vous séduire, probable qu’elle cherche en fait à vous tuer. Après vous avoir fait hurler de plaisir bien sûr…

  • nymeria

    Alors que le nouveau roman de Sandrine Collette vient de sortir chez Denoël, son premier roman quant à lui, sort enfin en format poche chez "Le livre de poche". Vu les bons échos que ce roman avait reçu et le résumé choc (un homme séquestré dans une cave par deux vieux qui l’utilisent comme animal de bât), j’étais très curieuse de découvrir cet auteur français. Et honnêtement pour un coup d’essai, Sandrine Collette s’en sort admirablement, le roman ne se résumant pas à une suite de scènes glauques. L’auteur ne fait pas l’impasse sur l’aspect psychologique et émotionnel de la situation, elle ne se cantonne pas à un seul aspect de l’histoire. Si elle avait tout misé sur la suite de tortures physiques et les humiliations que subissent Théo, on aurait certainement eu cette sensation de voyeurisme que certains récits engrangent.

  • nymeria

    Plutôt déçue par ce roman dont j’espérais autre chose. Je suis bon public quand il s’agit de littérature américaine avec ses laissés pour compte et sa pluriethnicité, ce qui était supposé être au cœur du roman de Ivy Pochoda. Si l’histoire n’est pas mauvaise dans l’absolu, la vérité étant plus simple (même si plus tordue) qu’il n’y parait, je n’ai pas été ébloui par le style de l’auteur ni par la narration à laquelle je n’ai pas adhéré. La manière qu’a l’auteur de sauter d’un personnage à un autre en prenant le train en cours de route, n’a pas réussi à retenir mon attention. Avec son mode de narration choral et ses détails de la vie dans un quartier multiculturel, on ne se fixe jamais vraiment sur un aspect particulier, ce qui donne l’impression d’un récit désordonné, sautillant, qui ne retient jamais complètement l’attention du lecteur.