HÉLÈNE-LECTURISSIME

Biographie

Littéralement passionnée par la littérature, je cherche par tous les biais à partager cette passion et à découvrir de nouveaux romans ou auteurs inoubliables...
J'ai créé récemment un blog de lecture spécialisé en littérature étrangère, ce qui me permet de faire de belles rencontres...

Un roman à la fois profond et léger.

  • Hélène-Lecturissime
    Un roman à la fois profond et léger.

    J'ai aimé la capacité du roman à s’adapter à plusieurs publics : Quand viennent les cyclones a un côté léger avec le portrait de cette femme de 40 ans qui doit se reconstruire après une rupture sentimentale. Ses rencontres amoureuses, ses ennuis professionnels, ses enfants divisés par la rupture, tous ces thèmes apportent un souffle léger au roman. Parallèlement les chapitres consacrés à Jak abordent des sujets plus graves : le coma de sa fille, le rôle des parents dans l’éducation de jeunes adultes, le choc des cultures, la culpabilité, le pardon…

Un joli roman sur le thème du souvenir.

  • Hélène-Lecturissime
    Un joli roman sur le thème du souvenir.

    Ce que j’ai aimé :
    - Le charme diffus qui se dégage de cette lecture. De subtils entrelacs naissent entre la vie des personnages et la nature créant une atmosphère bucolique et aérienne presque magique.

    - Le thème de la mémoire et du souvenir : Iris rassemble des souvenirs éparpillés aux quatre vents et les offre à cette maison dépositaire de la mémoire familiale. La construction du roman épouse le caractère décousu de ses souvenirs confus et marqué quelquefois du sceau des secrets.

    - La description très fine que fait l’auteur des malades d’Alzheimer. Bertha avait sombré en effet les dernières années dans les affres de cette maladie tentaculaire.

    - L’intrigue liée à la mort de Rosemarie, la cousine d’Iris apporte la juste dose de mystère…

    - Plus prosaïquement, j’ai apprécié la couverture du roman, parfaitement en adéquation avec le récit.

    Ce que j’ai moins aimé :

    - Les réflexions quelquefois assenées plus que suggérées en une suite de question sans fin. Le texte pose de lui-même ces questions sur la mémoire et le souvenir, nul besoin d’en rajouter.

    - La bluette sentimentale. Etait-elle bien nécessaire ?

Un roman captivant avec en toile de fond les redoutables milieux financiers.

  • Hélène-Lecturissime
    Un roman captivant avec en toile de fond les redoutables milieux financiers.

    - Fabrice Humbert réussit à nous captiver si facilement, que cela en est déconcertant…

    - Les personnages sont attachants, et comme ils sont nombreux, le lecteur peut facilement s’identifier à l’un d’eux.

    - La peinture des milieux financiers et de la mafia russe sonne juste.

    - L’aspect didactique un peu trop marqué : les thèmes de prédilection de Fabrice Humbert sont clairement affichés : la césure ténue entre le bien et le mal, le choix de basculer ou pas, l'argent ne fait pas le bonheur… J’aurais aimé plus de suggestions, de sous-entendus.

Un roman très actuel

  • Hélène-Lecturissime
    Un roman très actuel

    Ce que j’ai aimé :

    - La facilité avec laquelle Stéphanie Janicot campe des histoires si proches de nous. Le lecteur devient le temps de ce roman un habitant de la place de la Contrescarpe, mû par les mêmes questionnements, les mêmes doutes devant la vie et la même fascination pour ce petit prophète.

    - Les rapports humains sont très subtilement décrits. Stéphanie évoque notamment la culpabilité qui se terre au sein des familles : celle des parents qui ne parviennent que peu à influer sur la vie de leurs enfants, celle des enfants qui regrettent parfois de na pas être en adéquation avec les attentes de leurs parents.

    - Les contradictions de ce métier particulier qu’est le journalisme de guerre hantent la jeune Saar qui a le sentiment de s’être « rassasier au grand festin de la rage et du ressentiment. » (p. 71).

    Ce que j’ai moins aimé :

    - Je n’ai pas vraiment adhéré à ce roman auquel pourtant je reconnais des qualités. Sans doute parce qu’il ne répond pas à ce que j’attends d’une lecture : l’évasion. Je suis restée à Paris, dans une famille qui ressemble à la mienne, engluée dans des questions qui sont sans doute les miennes mais qui n’ont pas trouvé de réponses en ces pages, bref je n’ai pas décollé.

Un roman plaisant qui nous emporte sur les traces d'un médecin de campagne au XIXème siècle.

  • Hélène-Lecturissime
    Un roman plaisant qui nous emporte sur les traces d'un médecin de campagne au XIXème siècle.

    Ce que j’ai aimé :

    - La construction originale, en creux, le prologue trouvant écho en l’épilogue. L’échange épistolaire de la première partie suscite l’intérêt et permet de se lancer facilement dans la lecture. De plus, la fin est cohérente et relie l’ensemble.

    - L’évocation de ces paysans et bourgeois du XIXème siècle : le docteur Le Cœur plonge dans leur intimité et nous offre des portraits très fins et vivants de ces hommes et ces femmes reflets d’une époque. Il aborde des sujets très variés les concernant : les mariages arrangés, la religion et les superstitions omniprésentes, les tromperies nombreuses et variées…

    - Les réflexions des médecins : la confrontation entre la science –encore lapidaire- de ces hommes et la réalité qu’ils rencontrent est l’objet de réflexions qui ont finalement un caractère universel. La science aura beau progresser, resteront des zones d’ombre inhérentes à la vie.

    « Je me reproche de n’avoir pas vu la détresse de Pierre Daubois, j’espérais qu’il trouverait la ressource de surmonter son état. Mais il en est des conformations humaines comme des mystères de la Nature, les mêmes causes ne donnent pas toujours les mêmes effets. Il nous manque la science pleine des choses pour déchiffrer pourquoi elles surviennent. Nous sommes des aveugles qui n’éprouvons le monde que lorsqu’ils s’y cognent, tout le reste n’est que le fruit de notre imaginaire. » (p.227)

    - Le personnage de Le Cœur, pris soudain dans des tourments érotiques qui lui permettent d’oublier un instant les duretés qu’ils côtoient.

    - Le talent de conteur de l’auteur pour finir : pas un instant il n’ennuie le lecteur tant sa verve est communicative…


    Ce que j’ai moins aimé :

    - J’ai trouvé quelques longueurs dans le journal de Le Cœur (le roman fait quand même 458 pages…) Certains passages auraient mérités d’être allégés. Néanmoins, c’est une lecture agréable qui file.