Gwenaëlle

Une tache sur la bras qui a la forme de Manhattan. Un diagnostic sans espoir. Cela suffit pour que la narratrice prenne ses clefs, son chien, quelques affaires et quitte définitivement sa vie, son mari, ses enfants et tout ce qu’elle avait construit.

Clara

Avec ce premier livre, Anne Révah fait fort. Très fort.
Tout commence par une douleur sur une partie de l’avant-bras, une femme consulte un neurologue. Le verdict tombe tel un couperet : quatre tâches blanches dans le cerveau. Le processus de la maladie démyélinisante est enclenché. Pas de retour arrière possible ou de guérison. Elle sait ce qui l’attend. Elle fait le choix de ne pas faire subir cette dégradation de son être à son mari et à ses enfants. Elle part. Elle arrête de jouer son rôle d’épouse et de mère. Depuis son enfance, elle a mimé, s’est fardée du comportement des autres pour masquer un traumatisme. Nuit d’hôtel puis une location meublée où elle écrit une seule lettre destinée à sa mère. Dans sa lettre, elle avoue, elle dénonce l’horreur…

Je suis sonnée, chamboulée, submergée d’émotions. Une lecture très, très forte. Poignante et superbement bien écrite.