Alex-Mot-à-Mots

Acheté lors de la « Fête du livre de Saint-Etienne 2010 » car l'auteure était en résidence pour l'année, j'ai voulu essayer.

Le narrateur est Paul, le fermier -pas agriculteur, car il s'occupe de sa ferme à l'ancienne- avec sa façon bien particulière de s'exprimer comme le suggère le titre. A la longue, sur 273 pages, c'est fatiguant, et la lectrice que je suis aurait bien eut besoin de pauses.

Sans oublier qu'il appelle sa femme « Vulve », si, si : amis de la poésie, bonjour. Ceci également, au bout de quelques pages, cela devient lassant et limite énervant.

Car le personnage principal n'évolue pas, malgré Georges, l'universitaire-employé de ferme-portugais, qui tente de faire avancer les choses ; malgré la maladie de sa femme qu'il ne va même pas voir à l'hôpital et lui fait passer une lettre par Georges dans laquelle il parle... de la ferme.

Sans oublier qu'il bat sa femme et ses petits allègrement, qu'il vit dans le culte du Père mort et dont il va nettoyer la chambre régulièrement. On finit par comprendre que ce brave Paul n'en a pas trop dans le cabochon, ne comprend pas le monde dans lequel il vit, et que ça lui va bien.

Presque un roman sans issue et qui aurait mérité d'être plus court.

L'image que je retiendrai :

Celle de la fête organisée pour le retour de Vulve mais auquel Paul n'assiste pas car une vache met bas à ce moment-là.

http://motamots.canalblog.com/archives/2011/10/10/21743811.html