Julie

"Les femmes désirent ce qu’elles aiment, les hommes aiment ce qu’ils désirent", a dit Sacha Guitry. Dans La Vie est brève et le désir sans fin, Patrick Lapeyre met en scène des relations amoureuses complexes, perçues depuis un point de vue masculin. Au départ il y a Louis Blériot (oui, comme l’aviateur) : marié à Sabine, qui l’entretient carrément, il renoue avec Nora, qui l’avait quitté sans préavis deux ans plus tôt. Et oui, Nora est ainsi ; imprévisible, mystérieuse et insaississable. D’ailleurs, pendant qu’elle retrouve les bras de Louis, c’est Murphy Blomdale qui constate avec effarement que sa petite amie s’est envolée de leur appartement londonien sans explication. Mais y-a-t-il vraiment quelque chose à comprendre, dans le comportement de Nora ? D’ailleurs, elle finira par revenir, puis repartir... Elle est comme ça. Aimante, changeante...

Isabelle S.
« L'amour est sans solution. »

« Il se sent tout à coup rajeuni.
Pendant deux ans, enfermé dans le cercle de son chagrin, il s’est méthodiquement appliqué à vieillir. Il a vécu suspendu à un fil invisible, sans relever la tête, sans se soucier de personne, occupé à ses petites affaires et à ses tracas, en renonçant à tout le reste comme s’il cherchait à s’éteindre.
Il était d’ailleurs presque éteint quand elle a appelé. »