o n l a l u
Suite et fin

Ils n’en avaient pas fini avec elle. Nicci Gerrard et Sean French, alias Nicci
French, n’avaient pas tout dit du personnage de Frieda Klein, la psychologue
londonienne sur laquelle ils ont bâti leur saga policière en sept volets, un
par an depuis 2012. Leur héroïne si énigmatique, dont l’hypersensibilité fait
l’admiration de ses proches mais les lui rend vite insupportables, attendait
d’affronter enfin le tueur en série qu’elle a traqué sans relâche depuis « Le
jour où les enfants disparaissent (Lundi mélancolie) » jusqu’à « Tout s’arrête
(Fatal dimanche) ».

Il manquait un huitième volet, il manquait une chute. Soit celle du visage du
Mal, Dean Reeves, psychopathe sans vrai mobile hormis jouer au plus fin, au
plus retors, avec cette quadra solitaire, joueuse d’échecs, qui lit dans ses
meurtres comme dans les déplacements d’un fou. Soit celle de l’incarnation du
Bien, cette Frieda ascétique, peignant le soir pour faire le vide et marchant
la nuit pour réfléchir, chez qui brûle toujours un doux feu de cheminée et une
violente pulsion sacrificielle.

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