o n l a l u
Un vrai western spaghetti !

C’était bien avant Amazon, shopping sur smartphone et révolution numérique.
Excusez du peu… en 1924, l’empire Félix Potin ne comptait pas moins de 10
usines, 5 chais, 600 concessionnaires, 70 succursales, 5000 clients épiciers,
650 chevaux et 80 automobiles. La commande était envoyée par pigeon voyageur,
ou par courrier, et la marchandise livrée à cheval ou triporteur. Tout était
déjà en place chez ce pionnier de l’épicerie, ce « Napoléon de la cassonade »
comme l’écrivait Adolphe Brisson en 1896 dans « Le Temps » _._

D’Arpajon à Paris, de la petite boutique rue Rodier au grand bâtiment du
boulevard Sébastopol, voici l’histoire et surtout le destin du jeune Félix,
formidable entrepreneur, shérif de l’industrie gourmande qui gère la chaîne de
production du cultivateur au consommateur. Pratiquant le bon goût, le patron
s’associe même à Nadar dont on peut alors collectionner les photos rangées
dans les tablettes de chocolat Potin.

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