Charles K. Libraire

ça se lit comme un polar. Vraiment excellent. Et terrifiant. Combien de morts ?
Combien de bénéfices ?

Adrian

Addictif: un livre passionnant, une enquête à laquelle on accroche et dont on ne décroche plus avant la fin. Le seul défaut de l'histoire du point romanesque étant qu'elle est vraie !
Citoyen: cet ouvrage est une fenêtre ouverte par laquelle on voit quelques dysfonctionnements de notre système de santé et qui donne des clefs pour répondre à certaines questions récurrentes: pourquoi est-ce si difficile de prendre une bonne décision de santé publique ? Pourquoi certains médicaments sont jugés dangereux dans certains pays et pas dans d'autres ? Quelles peuvent être les relations entre médecins et laboratoires pharmaceutiques ? Quelles sont les priorités de ces derniers ?
A mettre entre toutes les mains.

Roger D.

Terrifiant. Passionnant. Eclairant. Sur la puissance du laboratoire notamment.
Et qui conduit à se demander s'il y en a beaucoup de "médicaments" comme celui-là. Qui soigne mieux les finances du laboratoire servier que les malades qu'il est censé soulager.

Blandine

Je vous suggère un autre sous-titre à la place de "Combien de morts ?". Vous pourriez utiliser "Morts sur ordonnances". C'est une citation. Qui vous ferait un procès ? Car tout de même ce bouquin c'est bien ça : morts sur ordonnances.

Jacques Le Hir

Un livre nécessaire. Qu'on lit d'une traite. Terrible. Dans les films policiers les voyous c'est par exemple des truands marseillais équipés de revolvers. Là on ne voit que des types bien sous tous rapports. Propres sur eux. Le Président donne même la légion d'honneur à leur chef. Pourquoi au fait la légion d'honneur ?

Jean Anselme

Elle est comme Erin Brokovitch le docteur Frachon.
Mais c'est pas du cinéma son histoire. Super bouquin.

Claire Bogdan

Ce Mediator est un livre étrange. Ce "sous-titre censuré" m'a incité à aller voir de quoi il en retournait.
En réalité ce n'est pas très explicite. On ne sait absolument pas pourquoi le sous-titre est celui-là.
D'autant que rien dans le livre ne permet de le comprendre. J'ai fini par deviner, en regardant le site de la maison d'édition, qu'il y avait eu une première version du livre avec un premier sous-titre qui était "combien de morts ?" et que c'est ce "combien de morts ?" qui avait été censuré. Au demeurant on ne voit pas bien pourquoi ce "combien de morts ?" a pu être censuré. Parce que, de fait, à la lecture du livre, en forme d'enquête quasi policière, il ne fait guère de doute
qu'il y a eu des morts. Et que l'arme du crime est ce médicament le Mediator que le docteur Frachon, qui signe l'enquête a fait interdire. Facile à lire d'ailleurs cette enquête médicale. En rien rébarbative. Tout à fait accessible à l'inculte de la médecine que je suis. A vrai dire c'est un quasi-polar. Aussi facile à lire qu'un polar.
Aussi passionnant qu'un polar. Il y a un détective, il y a des morts. Il y a l'arme du crime, le médicament interdit. Une différence tout de même par rapport à un polar, et de
taille : c'est une histoire vraie. Les méchants sont de vrais méchants. Le Président de la république qui décore le puissant est un vrai Président de la République.
Le puissant est un vrai puissant puisque le laboratoire pharmaceutique qu'il possède et dirige est le deuxième laboratoire français par l'importance économique. Les morts sont des vrais morts. Tués non par balles mais par rétrécissement de leurs valves du coeur. L'agence de sécurité du médicament bien frileuse et qui semble très timorée quand il s'agit de déplaire au puissant laboratoire pharmaceutique est notre Afssaps. Les conflits d'intérêt qui ont tant retardé la décision d'interdire à la vente ce médicament-tueur sont de vrais conflits d'intérêt.
Au vrai : un polar passionnant, un polar qui se lit d'une traite. Le polar de l'été. Et surtout : un livre salutaire. Un document d'importance. Que tous les médecins et tous les étudiants en médecine voudront lire, j'espère. Et avec eux tous les étudiants en sciences politiques. Bravo docteur. Et mercI.