Maxime L.
La Maison où je suis mort autrefois

Une étrange maison inoccupée va devenir le théâtre où vont évoluer les protagonistes de ce roman sombre qui explore les traumatismes du passé et interroge notre rapport à la mémoire.

Alex-Mot-à-Mots
Japon, mystère

Je retrouve l'auteur avec plaisir, ayant lu il y'a quelques années son très bon précédent roman à suspens "Un café maison".

Il n'est pas question, cette fois-ci d'une enquête policière, mais plutôt de la recherche d'une enfance oubliée. Avec Yasaki et le narrateur, je suis partie dans cette étrange maison de Nagano ou rien ne semble juste et à sa place.

Les pages défilent, un coin du voile se soulève, entraînant d'autres questions.

Il est également question, en toile de fond dans ce roman, de la violence sur les enfants.

La société japonaise est toujours autant régit par des codes et des traditions.

Une intrigue assez alambiquée pour tenir le lecteur en haleine ; des personnages attachants ; un huis clôt passionnant.

L'image que je retiendrai :

Celle de la poupée sur le piano de la pièce principale, une poupée au regard étrange.

Citation :

"D'ailleurs, chacun n'a-t-il pas une maison où l'enfant qu'il était est mort autrefois ? On fait seulement semblant de ne pas voir qu'il s'y trouve encore parce qu'on ne tient pas à le rencontrer". (p.250)

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/06/14/30055448.html

sandrine57

Le narrateur est contacté par Sayaka, son ancienne petite amie, après des années de silence. Elle est désormais mariée et mère d'une petite fille. Mais son mari est souvent absent et sa fille vit avec ses beaux-parents. Elle dit ne pouvoir compter que sur lui pour l'aider à résoudre un problème. Elle lui confie n'avoir aucun souvenir de sa petite enfance et pense pouvoir trouver des réponses à ses questions grâce à une clé et un plan qu'elle vient de trouver dans les affaires de son père décédé. Réticent au début, le narrateur finit par accepter d'accompagner Sayaka et ensemble ils se rendent dans une maison perdue au fond d'un bois, près du lac de Matsubara. La maison est abandonnée, figée, comme si le temps s'y était arrêté il y a 23 ans à 11h11. Leur exploration les conduit au journal intime d'un jeune garçon, Yusuke, qui semble avoir vécu des heures sombres en ces lieux.