Magali C.
Le premier Robinson

Depuis vingt ans déjà, Robinson habite son île déserte. Il se présente comme un homme au-delà des peurs et de la solitude, un être apaisé et en harmonie avec lui-même et son univers : « l’idée de mourir là ne m’effrayait plus ; » (p. 21) Le naufragé s’est créé une civilisation pour lui seul : « j’étais de fait la seule survivance capable d’assumer le nom d’homme ; » (p. 25) Mais voilà qu’un jour, à l’occasion d’une promenade commémorative, Robinson découvre une empreinte d’homme sur le sable. Pour Robinson, la stupeur se mêle de terreur : « quelqu’un d’autre que moi-même était maintenant sur l’île ! » (p. 45)