Pauline S.

C'est dans un environnement plutôt machiste et esclavagiste que grandit Pythias, très proche de son père, Aristote, dont elle bénéficie de l'enseignement. Un père tendre,aimant et admiratif. Pythias s'intéresse aussi bien aux sciences qu'aux lettres, est passionnée par la biologie et collectionne les squelettes en tout genre ; jusqu'au jour où elle devient une femme et se trouve brutalement exclue de ce cercle d'érudition masculin. C'est le premier bouleversement dans sa sa vie qui sera suivi par celui de quitter Athènes dans la précipitation après la mort d'Alexandre le Grand, les macédoniens doivent retourner en Macédoine.
C'est avec délectation qu'Annabel Lyon nous plonge dans le quotidien de Pythias, dans une langue résolument moderne. Son roman précédent, Le juste milieu, raconte la jeunesse d'Alexandre le Grand, qui avait pour précepteur Aristote, à découvrir également !

claudialucia


Je viens de lire le roman de l'écrivaine canadienne, Annabel Lyon, intitulé : Aristote, mon père. C'est la suite, - même si l'on peut le lire indépendamment- , de Le juste milieu où l'on rencontre déjà Aristote, sa fille Pythias et sa concubine Herpyllis. Mais je n'ai pas lu ce dernier et voilà qui répond un peu à une première frustration : j'aurais aimé que le roman approfondisse le portrait d' Aristote et et développe sa philosophie mais.. cela a dû être fait dans le roman précédent.