Magali C.

Nous avions déjà vu Claude Lantier dans Le ventre de Paris : il arpentait les rues de la capitale avec la volonté de tout voir pour tout peindre. Cette rage ne l’a pas lâchée et il rêve encore de produire une toile digne du Salon qui se tient tous les ans. Mais immanquablement, son tableau finit dans le Salon des refusés. « Il reconnaissait du reste l’utilité du Salon, le seul terrain de bataille où un artiste pouvait se révéler d’un coup. » (p. 238) Claude respecte les grands peintres romantiques, comme Courbet ou Delacroix, mais il critique les académiques et ne revendique que la peinture en plein air et les sujets réels, loin des décors mythologiques et des scènes légendaires.