Alex-Mot-à-Mots
aventure

Je gardais un très bon souvenir de ma lecture de "Là où les tigres sont chez eux" . Je pris donc mon souffle et me lançais dans cette lecture.

Ca commençait plutôt bien : une aventure intemporelle qui débute à Londres avant un grand tour du monde direction la Russie et la Chine.

En parallèle, les différents personnages de la fabrique de liseuse nous sont présentés sous forme d’anecdotes.

Oui mais voilà, dans le Transsibérien, l’auteur m’a perdu : trop d’inventions et d’invraisemblances pour ma pauvre petite tête. Seule la fabrique de livres électroniques continuait de m’intéresser. Jusqu’à la fin un peu étrange.

L’écrivain a sans doute voulu rendre hommage à Jules Verne (d’où le titre, j’aurais dû me méfier).

Une première partie passionnante, la suite l’était beaucoup moins pour moi.

L’image que je retiendrai :

Celle du pigeon de Monsieur Wang qui se retrouve dans les chapitres des aventuriers intemporels.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/05/29/lile-du-point-nemo-jean-marie-blas-de-robles

o n l a l u
Le roman de tous les romans

Pour lire et apprécier à sa juste valeur ce roman tourbillonnant de Jean-Marie Blas de Roblès, il faut se plier à deux conventions : la première est de laisser rejaillir son âme d’enfant dans toute sa capacité d’émerveillement. La seconde est d’accepter d’être le jouet docile et consentant de l’auteur qui manipule allégrement son lecteur au même titre que ses personnages dont il est l’habile marionnettiste. Une fois ces règles du jeu acceptées, préparez-vous à un moment unique de lecture, d’évasion, d’enchantement et de franche hilarité. Vous allez découvrir l’un des livres les plus originaux de cette rentrée. Le roman de tous les romans.

«L’île du Point Némo» démarre dans la plaine de Gaugamèles (Nord de l’Irak actuel) en 331 avant Jésus Christ, lors de la plus célèbre bataille de l’Antiquité qui oppose Alexandre Legrand au Perse Darius. Vous croyez avoir entre les mains un livre sur les guerres macédoniennes, mais il n’en est rien. Même si ce thème ne vous passionne pas, poursuivez votre lecture. Ces armées ne sont que de plombs et leurs déplacements le fruit de l’imagination ludique de Martial Canterel, richissime dandy opiomane.  Alors qu’il est en pleine reconstitution dans son salon, le voilà interrompu par la visite impromptue de son vieil ami Holmes (pas Sherlock mais John Shylock), qui l’informe que le fabuleux diamant « l’Ananké » appartenant à leur relation commune Lady MacRae vient d’être dérobé.  C’est le plus gros diamant jamais exhumé d’une mine terrestre, pas moins de 800 carats.  Et là où l’affaire se corse, c’est que trois pieds droits amputés, de pointures différentes, chaussés de basket de marque Ananké (Destin pour les Grecs) ont été retrouvés au même moment près du château en Écosse de leur amie. Holmes convainc Canterel, qu'il appelle affectueusement " old chap ", de partir avec

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Librairie D.

Dans ce roman monstre deux histoires principales s'entrecroisent. D'une part, un roman feuilleton à la mode du XIXe siècle, la poursuite autour du monde d'un diamant volé à bord de transports de plus en plus délirants. En contrepoint, la vie quotidienne des employés d'une usine de liseuses sise dans le Périgord où se perpétue la tradition de la lecture à voix haute dans les ateliers, pratique héritée des fabriques de cigares -ce que fut autrefois cette entreprise.
Les deux histoires, bien sûr, finissent par jouer l'une sur l'autre et par dérailler gentiment ensemble dans un crescendo à la fois absurde, grinçant et désespéré.
Ce livre furieux touche à tout : à l'histoire du cirque Barnum, aux remèdes contre l'impuissance, à la colombophilie, à notre pauvre monde occidental bientôt réduit à sa pâle imitation dans des parcs d'attractions chinois, aux pratiques mirobolantes des prostituées de Sidney... Il est en fait l'antithèse de ce qu'il dénonce : la mort du livre au profit de sa mécanisation, la mort de le lecture comme partage, et par dessus tout la mort de l'imagination, qui libère de la pesanteur du monde, qui réjouit et qui émeut, qui certainement permet d'aimer.
L'Île du Point Némo est la parfaite antidote à ce pessimisme : sa lecture en est tellement exaltante qu'il vous donne l'impression d'avoir vécu plus fort, pendant et longtemps après.
Merci à Jean-Marie Blas de Roblès de nous avoir donné le roman le moins convenu -parfois le plus inconvenant- et le plus imaginatif de cette rentrée littéraire.

Yv

Que voilà un roman d'aventures foisonnant, et encore je ne vous ai pas tout dit ! Dans mon résumé volontairement succinct, je ne vous ai pas parlé de Monsieur Wang, directeur d'une usine de liseuses électroniques, un pervers, ni de Charlotte et Fabrice deux de ses employés ; j'ai également omis de vous parler d'Arnaud, l'ancien propriétaire de cette usine qui de son temps, aidé par sa bien-aimée Dulcie atteinte d'une étrange maladie, sorte de comas dont elle ne sort pas, fabriquait des cigares, comme à Cuba où existait dans de telles fabriques des lectures à haute voix pendant le travail ; et il me manque Dieumercie, impuissant dont la femme Carmen tente par tous les moyens de réveiller son sexe endormi. Tous ses personnages divers et variés sont dans ce livre absolument passionnant. Il est un hommage aux grands romans d'aventures de Jules Verne (L'île mystérieuse, Vingt mille lieues sous les mers, pour les plus flagrants), de H. Melville, RL Stevenson et bien d'autres, Agatha Christie également (Le crime de l'Orient-Express) ou Conan Doyle évidemment avec l'emprunt du nom Holmes voire même M. Leblanc, j'ai trouvé que M. Canterel avait des petits airs d'Arsène Lupin.

Yv

Que voilà un roman d'aventures foisonnant, et encore je ne vous ai pas tout dit ! Dans mon résumé volontairement succinct, je ne vous ai pas parlé de Monsieur Wang, directeur d'une usine de liseuses électroniques, un pervers, ni de Charlotte et Fabrice deux de ses employés ; j'ai également omis de vous parler d'Arnaud, l'ancien propriétaire de cette usine qui de son temps, aidé par sa bien-aimée Dulcie atteinte d'une étrange maladie, sorte de comas dont elle ne sort pas, fabriquait des cigares, comme à Cuba où existait dans de telles fabriques des lectures à haute voix pendant le travail ; et il me manque Dieumercie, impuissant dont la femme Carmen tente par tous les moyens de réveiller son sexe endormi. Tous ses personnages divers et variés sont dans ce livre absolument passionnant. Il est un hommage aux grands romans d'aventures de Jules Verne (L'île mystérieuse, Vingt mille lieues sous les mers, pour les plus flagrants), de H. Melville, RL Stevenson et bien d'autres, Agatha Christie également (Le crime de l'Orient-Express) ou Conan Doyle évidemment avec l'emprunt du nom Holmes voire même M. Leblanc, j'ai trouvé que M. Canterel avait des petits airs d'Arsène Lupin.