sandrine57

Ce n'est un secret pour personne que le sergent Barbara Havers est très liée avec ses voisins, le séduisant professeur de microbiologie Taymullah Azhar et sa fille Haddiyyah. Aussi est-elle effondrée quand la mère de la fillette s'évapore en emmenant la petite avec elle. Barbara va prendre tous les risques pour aider son ami à retrouver la fillette. Mais rien n'y fait, Angelina n'a laissé aucune trace. Quand enfin, des nouvelles parviennent à Londres, c'est sous la forme d'une Angelina hystérique, accompagnée de son nouveau compagnon, le sanguin Lorenzo Mura qui accusent Azhar d'avoir enlevée Haddiyyah. La petite a disparu alors qu'elle arpentait le marché de la jolie ville de Lucques, joyau de la Toscane et, alors qu'Azhar crie son innocence, il faut finalement admettre qu'elle a été enlevée. Devant la passivité de Scotland Yard, Barbara s'acoquine avec un journaliste à scandales pour faire réagir ses supérieurs. Dans le collimateur de la commissaire Ardery, elle voit, impuissante, l'inspecteur Lynley s'envoler pour l'Italie...

Délocalisation en Toscane pour cette dix-huitième enquête dont Barbara Havers est incontestablement la vedette. Une Barbara aveuglée par ses sentiments qui joue avec le feu et avec sa carrière pour aider son voisin et ami à prouver son innocence et à récupérer sa fille. L'occasion est belle pour Elizabeth George de quitter la grisaille londonienne pour nous promener dans les ruelles de la belle Lucca ou dans les collines environnantes, mais aussi dans les méandres du système judiciaire italien. Lynley, plus discret dans ce tome, reprend goût à la vie auprès d'une jolie vétérinaire, tout en essayant dans la mesure de ses moyens de couvrir les arrières de sa coéquipière qui désobéit aux ordres, garde des informations, contourne la loi et collabore avec la presse. Centrée sur l'enlèvement d'Haddiyyah et le couple Azhar/Angelina, l'enquête italienne va de rebondissements en rebondissements et n'épargne pas une Barbara dont les sentiments sont mis à mal. Connaît-elle vraiment le discret professeur pakistanais qui vit près de chez elle depuis deux ans ? Malgré ses doutes, elle risque tout pour lui, au nom d'un amour qu'elle ne veut pas s'avouer.
Mais le gros atout de cette histoire est la belle rencontre avec l'ispettor Salvatore Lo Bianco, le policier toscan amateur de caffè qui vit chez sa mamma depuis son divorce d'avec une suédoise qui lui a brisé le cœur. Freiné dans ses investigations par le système qui veut que le ministère public dirige l'enquête, il est suffisamment frondeur pour contourner les ordres et agir à sa guise. Un homme qu'on aurait plaisir à retrouver si Elizabeth George avait l'idée d'un spin-off dont il serait le héros...
Un bon cru, pas le meilleur, mais plutôt addictif et qui ravira les fans de la policière la plus mal habillée et la plus obstinée de la MET.

gracedubois

Après les sombres opus qui suivirent la mort d'Helen, Elizabeth George paraît résolument opter pour un ton plus léger.
Thomas Lynley semble enfin renaître de ses cendres, Barbara Havers faisant fi de toute déontologie se retrouve sur le fil du rasoir. De l'action, de l'humour, une amitié indéfectible, des rebondissements, des fausses pistes... La recette est éculée, mais elle fait merveille. Les héros fatigués, à défaut de voir le bout du tunnel, tournent la page . Et nous avec.
gracedubois

o n l a l u
George, what else ?!

Avec " Sans l'ombre d'un témoin " et le meurtre d'une de nos héroïnes préférées, la délicieuse et délicate Helen, Elizabeth George nous a révélé son cœur de pierre! Elle est prête à tout pour surprendre ses lecteurs et redonner du piment à son équipe de détectives. Depuis ce drame qui a plongé dans le désespoir les fans de la romancière américaine, on se sent toujours un peu inquiet en commençant l'un de ses livres: quel plan machiavélique a-t-elle encore concocté?

650 pages plus tard, nous voilà rassurés. Pas de mauvais coup cette fois, même si le personnage de Barbara en voit de toutes les couleurs. La policière a toujours été

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