Evelyne L.
Amours

Dans une maison bourgeoise de province tout début XX° siècle cohabitent bourgeois et domestiques. On pourrait penser que certains profitent pendant que d'autres triment ; mais ce que nous montre Léonor de Recondo c'est que chacun se contente de jouer son rôle, à son corps défendant le plus souvent. Et que personne n'est épargné par le poids de la société corsetée de l'époque.
Victoire va réussir à soulever un tout petit peu le couvercle qui les étouffe tous et chacun trouve un petit bout de bonheur. Mais parviendra-t-elle à lever complètement ce couvercle quand la société appuie de tout son poids pour le maintenir en place ?
Un très beau roman historique et social mais aussi un beau roman d'amour.

Céline V.

Une plongée au coeur de l'amour le plus pur, le plus inattendu et le plus inavouable. Un roman intense, rempli de sensualité. Magnifique !

Valérie

Nous sommes en 1908, dans le Cher. Victoire est mariée à Anselme de Boisvaillant et ils attendent en vain un héritier. Par contre, Céleste, la bonne, attend un enfant d'Anselme qui lui rend souvent visite la nuit, visite dont elle se passerait bien.

Ces quelques lignes ne résument pas l'intrigue qui est faite de multiples rebondissements. Malheureusement, trop en dire vous gâcherait la surprise du récit (ceci-dit, on apprécie d'arriver au chocolat fondant dans le Michoko, même si on sait par avance qu'il y en aura mais je préfère vous laisser découvrir par vous-même la teneur de ce chocolat fondant). Mais ne rien vous dire m'empêche aussi de vous expliquer clairement pourquoi ce roman m'a touchée et pourquoi j'en fait un coup de coeur. Sachez donc juste que les liens entre les personnages sont très forts, que les rebondissements sont à la fois inattendus et plausibles, qu'aucun personnage n'est noir ou blanc et que chacun à sa façon est touchant parce qu'il contient ses failles et que ces failles s'expliquent. C'est un roman à la fois sensible, sensuel et pudique et une plume précise et délicate.

Guillaume H.

Tout le mystère et la beauté de la femme s'exprime sous la plume de Léonor de Récondo.

Précilia

Dans l'intimité d'un amour interdit entre deux femmes, une bourgeoise et sa bonne, au début du XXème siècle.
Un très beau texte !

Céline V.

Une plongée au coeur de l'amour le plus pur, le plus inattendu et le plus inavouable. Un roman intense et sensuel. Magnifique!

Céline.

Alex-Mot-à-Mots
19e siècle, amour

J'oserai dire que ce roman nous replonge au coeur d'une famille bourgeoise du 19e siècle. La narration se déroule pourtant en 1908 dans un couple dont Monsieur est notaire et Madame s'ennuie.
Le roman s'ouvre sur le viol de Céleste, appelons cela par son nom : Monsieur abuse de la jeune fille sur son lit de fer sous les combles. Bien sûr, la bonne tombe enceinte. Que faire, si ce n'est la renvoyer ?
Pourtant, Victoire a une autre idée qui fera passer cet enfant pour le sien.
Et là, la quatrième de couverture en dit trop. Baste, je continue ma lecture.
Les deux femmes vont découvrir l'amour saphique, mais aussi le vrai sentiment amoureux, de celui qui met tout le corps en émoi.
Eros n'allant pas sans Thanatos, Céleste décide de mourir. Et là, s'en fut trop pour moi : elle ne mourra pas de componction, mais de phtisie, j'avais une chance sur deux. Par cette fin trop classique, l'auteure vient quelque peu gâcher tout mon plaisir de lecture.
L'image que je retiendrai :
Celle des deux jeunes femmes découvrant leur corps et le plaisir qu'il peut recevoir et donner.

http://motamots.canalblog.com/archives/2015/02/03/31435680.html

Stéphanie F.
Un vrai bijou !

D’une grande sensibilité et sensualité "Amours" est un roman superbe sur l’éveil du corps. La délicate et élégante musique de Léonor de Recondo nous ravit à nouveau avec ce texte magnifique et concis qu’il est impossible de lâcher. Un vrai bijou !

o n l a l u
Une belle récréation

Léonor de Recondo, portée par une écriture d'une justesse rare, nous entraîne dans une histoire d'une autre époque qui, le temps de quelques heures, nous offre une belle récréation. Anselme de Boisvaillant, notaire installé dans le Cher, est marié à Victoire depuis cinq ans. Cette dernière ne lui a toujours pas donné de descendance. Et n'apprécie guère le devoir conjugal pour lequel elle montre peu d'empressement. Anselme, en bon bourgeois sûr de ses propriétés, honore donc de ses faveurs la toute jeune Céleste, bonne de la maisonnée. Sans qu'elle y consente. Mais, en 1908, la domesticité n'a guère la parole et le droit de cuissage a cours sans que quiconque y trouve à redire.

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Clara

Début du XXème siècle dans un bourg du Cher. Victoire est mariée depuis cinq ans à Anselme de Boisvaillant, notaire de son état. Une union arrangée par les deux familles où les jours passent et se ressemblent pour Victoire, ni heureuse, ni malheureuse dans ce confort matériel. Ansleme attend d'elle qu'elle lui donne un fils. Souvent, il pousse la porte de la jeune bonne de la maison Céleste pour satisfaire ses envies. Mais Céleste tombe enceinte et craint de perdre sa place. Il est décidé qu'elle donnera naissance à son enfant qui sera adopté par ses patrons.