Nicolas G.
Une virée poétique

Roman de la perte, Michèle Lesbre nous indique les voies du désir au cours d'une virée pastorale jalonnée de reminiscences.
Impétueuses telles un torrent au printemps, les premières pages ont la beauté du diable pour évoquer l'horreur - la guerre - la disparition du père et l'énigme d'un couple.
Soudain le fleuve s'apaise. On pense au Du Bellay des " Regrets ". L'auteure embraye avec
l'actualité d'une autre perte, une maison symbole des années heureuses, qui vendue devient le prétexte au départ.

Nicolas G.
Du pluriel au singulier

Rencontre languide et poétique avec la figure du père, des hommes, des amants... Michèle Lesbre nous livre ici une quête tendre, émouvante et drôle aussi, qui emprunte tous les chemins, sentiers. Et le verbe va son chemin au gré d'une subtile rêverie étoilée. Des chemins ne restera qu'un chemin, le "s" tombe, qu'une photo, qu'un homme.
L'auteur(e) suit les méandres de sa pensée et associe passé et présent au fil des rencontres. Elle signe un texte inouï et lumineux... comme pour contraster avec la photo du père, en noir et blanc.

Nicolas G. Librairie Lesperluète