Modern solitude
Hélène Millerand
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Présentation
En septembre 1981, Carmen Diaz a six ans, son frère Ramon huit. Ils vivent
dans le VIe arrondissement de Paris, où ils croisent Damien Boyerdrey qui
deviendra leur ami. Pour les parents Diaz, les Boyerdrey incarnent l’argent
qui corrompt. Carlos Diaz, fils de réfugiés espagnols, est comédien, sa femme
Jocelyne est directrice d’une crèche municipale, c’est elle qui fait vivre la
famille. Carmen, en revanche, est séduite par l’élégance de Brigitte
Boyerdrey. Ses visites à l’appartement spacieux près du jardin du Luxembourg
la convaincront qu’il vaut mieux passer dans le camp des puissants plutôt que
travailler et militer au parti communiste comme sa mère. Carmen est courageuse
et volontaire. Elle réussit à l’école. À dix-huit ans, elle a un plan de
carrière : une année d’études à Edimbourg puis HEC. C’est en Écosse qu’elle
vit sa première aventure amoureuse avec le beau Donald Leely. Mais elle ne
peut s’empêcher de penser avec tendresse aux « garçons » : son frère Ramon et
ses deux amis Damien et Robert. Ce qu’elle aimerait, c’est les garder tous les
trois, pour toujours. En juin 1998, elle sort troisième de sa promotion d’HEC.
Bourgeoise pour les uns, enfant de prolos pour les autres, elle aime l’argent
et le dit sans complexe. On lui dit souvent qu’elle n’a pas de cœur. Elle fait
peur. Depuis un an elle ne voit plus sa mère. Le roman s’achève en 2002 avec
le mariage de Carmen. Un beau mariage. Vingt années durant, nous suivrons
cette belle jeune fille et « ses hommes », une jeune fille fière et solitaire
qui « trahira » les convictions défendues par les siens. Vingt années qui ont
vu la chute du communisme et la fin des idéaux des générations précédentes.
Caractéristiques
Éditeur | Stock |
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Date de publication | 1 février 2006 |
Langue | français |
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