Présentation
Lire les chroniques de Pulphead, c’est grimper à bord d’un camping-car de neuf
mètres de long pour rejoindre les ados d’un festival de rock chrétien. C’est
dormir sous le même toit qu’un vieux fou, le dernier des Agrarians, chef de
file des écrivains du sud des États-Unis. S’interroger sur l’art en sifflant
des cocktails dans une boîte branchée aux côtés du Miz, star de la
téléréalité. Croiser la solitude de Michael Jackson ou celle des sans-abris
après Katrina. C’est se demander pourquoi Axl Rose, né au milieu de nulle
part, est devenu Axl Rose, le chanteur des Guns N’Roses. Se frayer un chemin
dans une manifestation pour protester contre la réforme du système de santé
américain. C’est, dans la fumée jamaïquaine, à Kingston, distinguer les
dreadlocks de Bunny Wailer, l’unique survivant du groupe de Bob Marley.
S’enfoncer dans des grottes du Tennessee à la recherche des origines de
l’homme. C’est aussi écouter en boucle un blues des années 30, pour essayer de
retrouver, malgré le disque rayé, un mot inaudible perdu quelque part dans
l’histoire.
En quatorze chroniques détonantes, John Jeremiah Sullivan décline sa quête de
l’identité américaine, fouillant dans les entrailles de sa culture pop,
scientifique, underground ou littéraire pour répondre à des questions
universelles : Qui sommes-nous ? De quoi sommes-nous faits ?
Si sa plume l’élève au rang des hérauts du nouveau journalisme, John Jeremiah
Sullivan a su trouver son propre regard, dans lequel l’intelligence, la
curiosité et le charme le disputent à une bienveillance stupéfiante pour ses
contemporains.
Caractéristiques
Éditeur | Calmann-Lévy |
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Date de publication | 21 août 2013 |
Langue | français |
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