Réduire en art
La technologie de la Renaissance aux Lumières
Éditions de la Maison des sciences de l’homme
Hors collection
Présentation
Réduire en art, du latin ad artem redigere : rassembler des savoirs épars,
fragmentaires et souvent non-écrits, les mettre en ordre méthodique à l'aide
des mathématiques, de la rhétorique, de la figuration. Contribuer ainsi au
bien public. Si la définition est complexe, c'est que l'opération par laquelle
on voulut, à l'époque moderne, diffuser par l'écrit et par le dessin les
savoirs ainsi formalisés ne l'était pas moins. L'enjeu était à la fois simple
et capital : faciliter les choix techniques des « de l'art » et rendre
accessibles au plus grand nombre des savoirs jusqu'alors partagés par les
seuls « gens du métier ». La tradition en était lointaine, puisqu'elle
remontait à l'époque romaine et les modèles convoqués à partir de la
Renaissance avaient pour nom Cicéron, Vitruve, Columelle, Végèce... C'est donc
une vaste entreprise de mise en forme et de diffusion des savoirs pratiques
que ce livre dépeint. De nombreux domaines s'y trouvent explorés : la danse,
la gravure, la pédagogie du dessin, l'architecture, la peinture, mais aussi
les mathématiques, la grammaire, l'art des mines, la juridiction de l'art de
bâtir, l'escrime ou encore, la conduite de la guerre de siège. Derrière cette
diversité, une unité : dans chacun de ces domaines, les injonctions
formalisatrices de la réduction en art ont été appliquées. Mais aussi
discutées, voire dénoncées.
Caractéristiques
Éditeur | Éditions de la Maison des sciences de l’homme |
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Date de publication | 22 février 2018 |
Collection | Hors collection |
Langue | français |
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