Présentation
Aujourd'hui, l'École est gérée comme une entreprise, résultat : enseignants et élèves souffrent de déshumanisation. Un plaidoyer pour une École où chacun retrouverait sa place et qui remplirait à nouveau sa fonction première de service public.
L'École est en souffrance. Souffrance des professeurs, mais aussi des élèves. C'est cette situation qui a poussé l'auteur à décrire son testament d'inspecteur de l'Éducation nationale. Absentéisme des enseignants et des élèves, troubles de santé, violence, difficultés scolaires sont les symptômes parmi d'autres de cette souffrance. Dans cet ouvrage, J.-M. Louis met en cause la transformation progressive de ce qui était une institution porteuse de valeurs en un système de plus en plus déshumanisé. Il explique que la finalité de l'École n'est plus la réussite des élèves mais sa propre performance. Indicateurs, statistiques, évaluations, tableaux de bord... sont devenus les mots-clés d'une gestion qui s'apparente à celle de l'entreprise. Cette évolution, qui se soucie peu de la pédagogie et de la qualité de l'enseignement, a plusieurs causes : la mainmise du politique qui se sert de l'École à des fins économiques et idéologiques ; l'intellectualisme et le dogmatisme de ceux qui rénovent et gèrent l'École ; enfin, la passivité du monde enseignant qui se replie sur lui-même, ignorant la réalité de sa force et de son pouvoir.Pour J.-M. Louis, aucune réforme n'apportera de réponse pertinente et durable au " mal-être " de l'École si elle n'intègre pas la dimension humaine de ceux qui la font : ses personnels et bien sûr les élèves. C'est pourquoi, dans une dernière partie, il propose des pistes pour progresser dans cette voie.
Caractéristiques
EAN13 | 9782750906245 |
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ISBN | 978-2-7509-0624-5 |
Éditeur | Presses de la Renaissance |
Date de publication | 26 août 2010 |
Nombre de pages | 222 |
Dimensions | 22,7 x 14,2 x 2,1 cm |
Poids | 308 g |
Langue | français |
Code dewey | 370 |
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