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Eloge de la dépense / le corps politique comme métaphore
Spinhirny, Frédéric
Sens & Tonka
Présentation
Une analyse des problématiques actuelles liées à la place de la dépense dans la parole publique. L'ouvrage éclaire les rapports réels et imaginaires entre l'austérité politique, la restriction individuelle et la morale publicitaire consumériste.
Caractéristiques
| EAN13 | 9782845342415 |
|---|---|
| ISBN | 978-2-84534-241-5 |
| Éditeur | Sens & Tonka |
| Date de publication | 15 janvier 2015 |
| Nombre de pages | 160 |
| Dimensions | 20 x 15 cm |
| Poids | 170 g |
| Fiches UNIMARC | S'identifier |
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Les mots des livresFrédéric Spinhirny - son mot préféré : « Bienveillance »La bienveillance est un regard avant d'être un geste et une parole. Affable, amène, aimable, le bienveillant entoure, enveloppe, couvre, couve, soulage, allège, émancipe, libère, prend soin. Mais il respecte les égards, la bonne distance, il préserve la pudeur. C'est un soin non invasif, un bien commis de sang-froid. Car la bienveillance est une vertu exigeante, l'apprivoisement d'un monde complexe qui permet le miracle de la sortie de soi sans entraver l'épanouissement de l'autre. La bienveillance est une dépense, une libéralité, une largesse, et s'adresse au coeur plein de colère comme au corps exsangue. Dans une société d'individus, chacun espère secrètement la bienveillance : c'est une chaleur, une douceur, un rayon de soleil derrière une vitre, un manteau posé sur vos épaules, une caresse sur vos mains froides, la veilleuse apaisante de vos nuits d'enfant. La bienveillance est un séjour du rapport amoureux.
(Contenu publié avec la collaboration du site www.lesmotsdeslivres.fr)
