YV

Biographie

Je lis, je lis, je lis, depuis longtemps. De tout, mais essentiellement des romans. Pas très original, mais peu de lectures "médiatiques". Mon vrai plaisir est de découvrir des auteurs et/ou des éditeurs peu connus et qui valent le coup.

  • Yv

    Très beau texte, sensible qui propose le portrait d'un jeune homme de 19 ans timide, secret, objet de raillerie de la part de ses camarades de train. Tchinguiz Aïtmatov pose la question "des relations entre l'homme et le monde, et ses héros sont les porteurs d'un destin universel" (4ème de couverture). Serge part pour le front avec une recommandation de sa mère :"Seriojenka, surtout ne tue personne, ne verse pas le sang !" (p.65)

  • Yv

    C'est l'histoire d'un homme qui essaie de sortir de l'impasse, qui tente de sauver sa galerie, qui en même temps cherche sans arrêt des femmes dont il ne peut se passer. Pas une grande histoire d'aventures, ni un polar, mais les aventures d'un homme lambda. Ce qui compte, dans ce livre, qui, entre parenthèses, a reçu le Prix Goncourt 1999, c'est le style, l'écriture de Jean Echenoz.

  • Yv

    Avant de commencer ma lecture, j'ai été prévenu par Elisabeth Daldoul, de la maison Elyzad : "c'est un texte complexe quand on ne connait pas la Tunisie de l'intérieur, il faut quelques clés pour décoder bien des choses.". Merci pour ce précieux conseil, très utile, mais malgré cela, au fil des pages, je me disais que certes, je ne comprenais pas tout, mais que l'écriture de Sophie Bessis m'entrainait là où peut-être elle n'entrainerait pas ceux qui connaissent la Tunisie. C'est le récit très intime d'une femme ancrée dans son pays de vie, "le pays aux ciels gris" qui parle de son pays d'origine auquel elle est viscéralement attachée, la Tunisie, "le petit pays aux matins clairs et aux murs blancs".

  • Yv

    Tout petit roman dérangeant, par le thème abordé bien sûr, mais surtout par le parti pris de la romancière de faire de ce rapt une histoire d'amour. Elle pousse à fond le fameux "syndrome de Stockholm" rendant Lena amoureuse et vraiment dépendante de son ravisseur. Qui au final, pendant ces dix années a profité de l'autre ?

    Certes, Victor en se rendant coupable d'un enlèvement et de l'enfermement d'une fillette devenue femme a débuté les hostilités. En l'empêchant de sortir, il en a fait "sa chose" qui, au lieu de lui en vouloir, l'adule. Mais Lena contraint Victor à une histoire d'amour physique, lui qui recherche la pureté des corps et donc l'absence de relation charnelle.

  • Yv

    Michel est le narrateur et Alain Mabanckou adopte un style littéraire collant à un enfant de dix ans. Bel avantage pour ce qui concerne la naïveté de la compréhension du monde : les moyens de diffusion de l'époque en Afrique sont limités : papa Roger est quasiment le seul du quartier à posséder une radio. Je n'ai pas grandi au Congo, mais j'imagine assez bien que la découverte du monde se faisait par ces seuls moyens parcimonieux et que l'imaginaire des enfants s'est forgé à cette lumière. Aujourd'hui, une nouvelle est sur le Net en un temps record, l'imaginaire des enfants en pâtit-il ?