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Walker
De Robin Robertson
Traduit par Josée Kamoun
Éditions de L'Olivier
Littérature étrangère
Walker est notre guide dans cette Amérique d'après Seconde Guerre mondiale.
De New York à Los Angeles, en passant par San Francisco, Walker marche (!) et découvre un pays qui a gagné la guerre, et qui vit en vaincu.
L’errance devient alors épique, et la ville poétique...
Si vous souhaitez sortir du roman "ordinaire", embarquez sans attendre avec Walker, un roman au style incomparable !
Présentation
« Il marche, Walker. C’est son nom et sa nature. »
Jeune soldat canadien de retour des champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale, Walker s’installe à New York en 1946. Hanté par la violence des combats, il peine à trouver sa place dans une Amérique où l’argent et la corruption règnent désormais en maîtres.
Il se lance alors dans une odyssée qui le conduit à San Francisco puis Los Angeles, tente de gagner sa vie en travaillant dans la presse et côtoie le monde du cinéma et du film noir qui le fascine. Mais point de salut pour cette âme perdue, condamnée à errer dans un décor qui n’est autre que le reflet de son chaos intime.
Road novel en forme de poème épique aux images puissantes, Walker est une évocation en noir et blanc de l’Amérique de l’après-guerre, une sublime parabole sur la nature du Mal.
Caractéristiques
| EAN13 | 9782823614800 |
|---|---|
| ISBN | 978-2-8236-1480-0 |
| Éditeur | Éditions de L'Olivier |
| Date de publication | 20 août 2020 |
| Collection | Littérature étrangère |
| Nombre de pages | 256 |
| Dimensions | 22 x 14,6 x 2,1 cm |
| Poids | 288 g |
| Langue | français |
| Fiches UNIMARC | S'identifier |
Ce qu'ils en pensent
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Brice M.Comme si on y était!!De retour au pays après avoir combattu en Normandie pendant la Seconde guerre mondiale, le jeune soldat "Walker" est hanté par la violence des combats. A son retour au pays, il s'installe à New York. Enchaînant les petits boulots, ayant du mal à joindre les deux bouts, il se persuade que la vie lui sera plus douce sur la côte Ouest et décide de partir pour la Californie. Cinéphile averti, ayant un certain talent pour l'écriture, il rêve de côtoyer les stars et les plateaux de cinéma. Fraîchement débarqué à Los Angeles, il se fait embaucher par un journal local; le "Press"; qui lui confie sa rubrique des faits divers. En marchant sur les pas de notre reporter, on découvre alors une ville tentaculaire, aux multiples facettes, à la fois enchanteresse et décadente. Déambulant avec notre soldat, on s'attardera avec lui sur certains lieux atypiques où ont été tournées quelques unes des plus belles scènes de films emblématiques de cette époque. Mais il suffit de dévier un tant soit peu le projecteur d'Hollywood boulevard, pour découvrir la part d'ombre de ce décor à ciel ouvert. Car en bon journaliste d'investigation qu'il est, Walker va nous emmener et nous faire découvrir les endroits sordides de L.A. Traînant avec lui dans les bas-fonds, il part à la rencontre d'une population violente, désœuvrée, qui délaissée par le système continue de se battre pour essayer de survivre.
Incroyable odyssée, bourrée de références cinématographiques, "Walker" sonne vrai. Il nous livre une vision pessimiste de l'Amérique d'après guerre...entre "American dream" et enfer. -
François-Régis SIRJACQ (Libraire)WalkerAprès avoir combattu durant la seconde guerre mondiale, le jeune soldat Walker, originaire de Nouvelle- Ecosse, entreprend un voyage à travers les Etats- Unis. De New York à Los Angeles en passant par San Francisco, il cherche sa place dans un monde qui ne jure que par l’argent. La corruption et la violence échelonnent son chemin.
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Pascale B.La route1946, Walker revient vivant de la guerre mais ne rentre pas chez lui. Il marche, sillonne l'Amérique et raconte comment il a perdu sa vie d'avant.... Performance d'écriture alternant plusieurs rythmes : poésie, journal intime (ou l'horreur de la guerre), descriptions (images de l'Amérique)...
Le lecteur doit prendre "ces rythmes" pour apprécier cet ouvrage littéraire. -
Nina S.Il marche, en vers libres, à travers l'Amérique des années 40.
Les romans en vers commencent à arriver sur nos tables, à la suite des frères Lehmann, et Walker en est un exemple splendide. On est très rapidement happé, on oublie les vers qui ne nous bloquent pas mais rythment la lecture, un vers après l'autre, un pas après l'autre.
Il ne comprend pas ce qui l'entoure, et nous le comprenons trop bien.
Un très beau texte.
