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Ma vie ne sait pas nager
Alice éditions
Tertio
Présentation
Une famille comme des milliers d'autres. Le père, la mère et deux filles de 15 ans, soeurs jumelles, Lou-Anne et Geneviève. Une nuit, Geneviève met fin à ses jours dans la piscine de son école. Pour Lou-Anne, le deuil et d'autant plus difficile que sa mère, enfermée dans son propre chagrin, ignore son désarroi. Le père essaie tant bien que mal de tenir le coup et la grand-mère se réfugie dans la colère.
C'est l'écriture et la parole qui viendront au secours de cette famille en plein naufrage: le journal intime de Lou-Anne, alternant avec les notes désespérées de Geneviève, qui aidera la soeur jumelle survivant à surmonter peu à peu sa mélancolie; la lettre poignante que la grand-mère adresse à sa propre fille; et les feuillets épars que la mère a choisi comme support pour exprimer sa détresse.
L'auteur a su trouver les mots - sans doute parce qu'à l'âge de Geneviève elle aussi a pensé au suicide - pour exprimer l'indicible et pour tenter de comprendre comment une adolescente, qui a toute la vie devant elle, choisit de la quitter, et comment ses proches, qui l'aimaient, peuvent, malgré tout, continuer à vivre.
Caractéristiques
| EAN13 | 9782874261411 |
|---|---|
| ISBN | 978-2-87426-141-1 |
| Éditeur | Alice éditions |
| Date de publication | 12 mai 2011 |
| Collection | TERTIO |
| Nombre de pages | 144 |
| Dimensions | 21 x 14 x 1,2 cm |
| Poids | 228 g |
| Langue | français |
| Code dewey | 804 |
| Fiches UNIMARC | S'identifier |
Ce qu'ils en pensent
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ValérieSensibleCe roman ado traite avec délicatesse du suicide chez les adolescents en insistant sur la peine qu'éprouvent ceux qui restent. Alternant les chapitres centrés sur l'acte de Geneviève, sa préparation et comment elle a été découverte et ceux centrés sur Lou-Anne, sa jumelle, à jamais amputée d'une partie d'elle-même et dont la vue rappellera à jamais celle qui ne grandira jamais. Pas de pathos ici, ni de romantisation du suicide. Elaine Turgeon est conseillère pédgogique et elle a aussi voulu se suicider dans son adolescence. On sent dans ce roman le désir de faire comprendre l'importance de la parole pour dissiper le mal-être et le fait que celui-ci n'est souvent qu'un état passager. L'auteure nous offre donc un roman touchant sur un thème important. On sent qu'elle met tout son coeur à essayer de convaincre l'ado qui va mal.
J'aime beaucoup ce titre tiré d'une chanson d'Ariane Moffat.
Quand une personne meurt jeune, on se demande souvent: "A quoi aurait-elle ressemblé à vingt ans, à quarante ans, à soixante ans? Moi, je serai le constant rappel de ce qu'aurait pu être ma soeur. Mais ce ne sera qu'en apparence."