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Biographie

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Au secours j'accouche !

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    Au secours j'accouche !

    Ces Anglais sont incroyables: transformer les mémoires d'une sage-femme en série télévisée, il fallait oser. Mais avant d'enchanter les soirées des Britanniques et bientôt les nôtres (elle est diffusée en France sur Direct 8), ce fut d'abord un livre, le récit truculent d'une infirmière, Jennifer Worth, que rien ne prédestinait à accoucher des dizaines de femmes vivant dans les quartiers les plus pauvres de Londres. Les années cinquante du côté des docks de l'East-End ressemblaient au Moyen âge, et ces parturientes, souvent déjà mères d'innombrables enfants, accouchaient à la maison dans des conditions de crasse à peine imaginables. Rien de glauque pourtant dans ces souvenirs, mais au contraire, de belles histoires de vie entrecoupées même de quelques fous rires.

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La religion ? Un boulot génial

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    La religion ? Un boulot génial

    Les lecteurs français ont faim de polars. Un appétit auquel les éditeurs répondent en proposant sans cesse des auteurs inédits ou de nouvelles collections. Certains plus inspirés que d'autres. En lançant son label Néonoir, Oliver Gallmeister promet ainsi de continuer à " découvrir toutes les couleurs de l'Amérique ", quitte à " perdre quelques illusions " mais au prix d' " une bonne dose d'émotions fortes ". Une promesse qu'il faudra tenir dans le temps, mais que remplit fidèlement le premier volume.

    Avec " L'enfer de Church Street ", Jake Hinkson, né dans l'Arkansas d'un père diacre dans une communauté évangélique et d'une mère secrétaire dans une église, livre un condensé explosif de ses propres désillusions face à la religion. Adolescent, son héros s'accroche à l'église comme un naufragé à un rocher, pour fuir ses parents divorcés. Adulte, il a une révélation : " La religion est le boulot le plus génial jamais inventé, parce que personne ne perd jamais d'argent en prétendant parler à l'homme invisible installé là-haut ".

    Il s'incruste dans une communauté baptiste de Little Rock dont la bienveillance l'encourage à tous les méfaits. Il se met très vite à dos les fidèles de Church Street, puis enchaîne les crimes sans trop de scrupules ni de remords. Jake Hinkson adopte le point de vue du tueur avec ce qu'il faut d'humour cynique, traitant sa fuite en avant sur le mode de la comédie burlesque, osant parfois des outrances à la Quentin Tarantino. Son ton acide apporte la distance nécessaire à cette fable amorale qui s'avale d'un trait, comme un vin de messe siroté en cachette.

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Trop petit pour être amoureux ?

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    Trop petit pour être amoureux ?

    L’heure est grave : Arthur est amoureux. Mais comment séduire une fille plus âgée ? Comment lui avouer son amour ? Ce sont les douloureuses questions que se pose le petit garçon de neuf ans épris à la folie de Fiona, quinze ans. LA fille qu’il aime et qu’il attend tous les soirs de voir passer sous sa fenêtre. Et en plus de lui crever le cœur, elle est aussi sa voisine et la meilleure amie de sa sœur. Atteint de ce mal incurable, Arthur cherche désespérément un moyen de gommer la différence d’âge. Mais lorsqu’il évoque le sujet, ou bien on se moque de lui, ou bien on pense qu’il plaisante. Jamais pris au sérieux. Trop petit pour être amoureux. Excédé, incompris, Arthur est pourtant bien décidé à prendre sa revanche. Un soir lui vient une idée lumineuse en regardant un documentaire à la télévision : on a retrouvé un mammouth congelé dans la glace depuis trente mille ans. Et il est intact. Mais bien sûr ! Pourquoi n’y avoir pas pensé plus tôt ? Il suffit de congeler Fiona… Le plan d’Arthur peut commencer.

    En se glissant dans la peau d’un garçon de neuf ans, Antoine Dole –écrivain jeunesse, qui a écrit pour les adolescents- n’en abandonne pas pour autant sa plume percutante, son ton déconcertant, son humour à toute épreuve. Cette fois, c’est un enfant qui est amoureux. Mais loin de le réduire à un simple coup de cœur enfantin et naïf, l’auteur le transforme en amour terrible, d’une sincérité déconcertante, qui ne rencontre aucune limite et ne supporte aucun obstacle. Armé d’une audace et d’une imagination sans faille, le nouveau héros d’Antoine Dole fait chavirer les cœurs.

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Une vacuité sidérante

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    Une vacuité sidérante

    Pour son livre annuel, Alain Minc s’est penché sur les destins de Jean Moulin et de René Bousquet. En 187 pages, l’auteur fait œuvre utile puisqu’il résume quelques bons livres dont : _Jean Moulin : le politique et le résistant _de Jean-Pierre Azéma et celui de Pascale Froment_ René Bousquet, _largement plagié selon un jugement rendu en référé le 2 juillet 2013.

    Mais, au-delà de l’histoire de ces deux hommes, Minc a l'ambition de répondre à cette question existentielle : comment devient-on un salaud, comment devient-on un héros ? Cette interrogation, qui hante la littérature depuis la tragédie grecque, ne vaut que par la qualité de la réponse. C’est bien là le problème.

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Guimauve pour soirées d'hiver

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    Guimauve pour soirées d'hiver

    Evidemment, lorsqu'on vous présente un roman avec en accroche " de la même veine que " ‘Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates » (de Mary-Ann Shaffer et Annie Barrows), vous foncez. Hélas, il faut bien l'avouer, malgré les efforts de la jeune romancière suédoise, l'histoire peine à captiver. La faute à des personnages un peu caricaturaux ? Ou à un scénario déjà vu ou lu des dizaines de fois ? Un peu des deux, sans doute, même si les références littéraires et l'amour authentique pour LA lecture et les livres font que l'on insiste. A mi-parcours de ce livre, dont on devine la fin sans trop se creuser les neurones, on se surprend quand même à sourire. D'un quiproquo entre les deux héros.

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