• Michaël L.

    Portée par les plus grandes spécialistes de la question et fruit d'un travail collectif de plus de quatre ans, cette impressionnante somme de plus de 1000 pages fera date. Plus vaste étude désormais disponible sur les violences faites aux femmes à travers le monde, depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours et sur les cinq continents, cet essai démontre que le féminicide, ce crime "de propriétaire", est le symbole d’un système de domination très ancien. Ce système repose sur la banalité, mais aussi l’impunité, des violences faites aux femmes. Ce système porte le nom de patriarcat et est souvent associé au capitalisme et au néo-colonialisme avec lesquels il fait corps. Indispensable et salutaire, cet ouvrage est un outil essentiel pour abolir ce système et mettre fin aux féminicides, qu'ils soient intimes, familiaux, communautaires ou sociétaux.

  • Michaël L.

    Dans la lignée des Dépossédés d'Ursula Le Guin, Margaret Killjoy propose un récit de fantasy à la fois épique, politique et sociologique. Intelligent et sensible, le héros narrateur de ce court roman se rend rapidement compte de l'absurdité de la mission qu'on lui a confiée : faire l'apologie de l'Empire Borolien à travers les conquêtes de son Héros. Dimos prend aussi conscience de la perversité de cette armée violente et sans morale, de la réalité purement économique de cette mission colonisatrice. Au détour d'aventures non dénuées d'humour, il découvre surtout une société basée sur la liberté, l'autonomie, la solidarité, et l'entraide mutuelle. Par ses rencontres, les joies et le peines qu'il va connaître avec ses nouveaux amis, Dimos devra décider si lui aussi veut défendre un mode de vie basé sur l'ordre moins le pouvoir, s'il veut protéger au péril de sa vie ce "Pays de fantômes"...

  • Michaël L.

    L'United States of Europe est une Europe dictatoriale dans laquelle Internet est désormais un outil de propagande et de surveillance. Alors que la liberté d'expression est inexistante, des groupes de résistance s'organisent. Tout bascule lorsqu'un jeune bureaucrate utilisant un logiciel permettant d'identifier les menaces contre l'USE, est témoin d'un meurtre à Londres. Dans cet hommage au "1984" de George Orwell, au "Meilleur des mondes" d’Aldous Huxley ou au "Fahrenheit 451" de Ray Bradbury (et paru en anglais 3 ans avant les "Furtifs" de Damasio), John King propose une vision dystopique, à peine une anticipation, d'une Europe qui fait froid dans le dos. Glaçant.

  • Michaël L.

    Blemmyes, Sciapodes, Cynocéphales, Patagons, et autres peuples étranges découverts aux marches du monde, hantent les humains depuis la nuit des temps. Olivier Philipponat propose une cartographie des peuples fantasmés, dont l’Histoire a démontré qu’ils n’avaient pas réellement existé. Il dévoile ainsi un imaginaire de l’Autre, à la fois lointain, étrange, tout autant redouté que désiré. Il nous invite enfin à parcourir avec lui un atlas onirique à l’usage des curieux et confirme le besoin (l’envie ?) de tous, et à toutes les époques, de croire aux « monstres humains ».

De l'avenir du livre....

  • Michaël L.
    De l'avenir du livre....

    Spécialiste de l’édition, du livre et de la lecture, Jean-Yves Mollier remonte à l’origine des phénomènes de concentration dans le monde du livre et de l’édition pour y mettre à nu les logiques qui sous-tendent cette stratégie. Avant de revenir sur les péripéties qui ont marqué l’histoire de l’édition française depuis deux décennies, il retrace l’odyssée de la librairie Hachette avant 2002, puis décrit le parcours mouvementé d’Editis sans oublier les sagas parallèles de Flammarion, Gallimard, Le Seuil et Média-Participations. Édifiant.