ALEX-MOT-À-MOTS

Biographie

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Balkans, Rome

  • Alex-Mot-à-Mots
    Balkans, Rome

    Ce roman se déroule avec comme toile de fond la ville de Rome : le narrateur s’y promène souvent, nous faisant découvrir la ville et les saisons qui rythment sa vie. J’ai aimé ces promenades dans la ville éternelle.
    Qui est vraiment Constantin ? Nous ne le saurons qu’à la toute fin du roman : ce fut une telle surprise !
    Il est souvent fait référence à un poème de Gérard de Nerval. Constantin y glisse un document important.
    Un roman que j’ai pris plaisir à lire, tentant de cerner le personnage du vieux monsieur érudit qui se prend d’amitié pour Yves.

bande dessinée

  • Alex-Mot-à-Mots
    bande dessinée

    J’ai moins goûté ce tome de l’enfance du petit Riad. Certes, le Noël en Syrie ne se déroule pas pour tout le monde pareil, et la vie est chère, mais j’ai trouvé que les personnages évoluaient peu.

    On découvre la corruption jusque dans les copies universitaires. Ce qui prévoit un avenir difficile pour le pays.

    Heureusement, la dernière page annonce un sacré rebondissement.

    L’image que je retiendrai :

    Celle du Goldorak géant que Riad réclame à corps et à cris pour Noël puis pour sa circoncision.

    Alex Mot-à-Mots

Bretagne, enquête

  • Alex-Mot-à-Mots
    Bretagne, enquête

    Je découvre avec plaisir cette série des enquêtes de Le Gwen et Le Fur, même si ils n’apparaissent pas tout de suite dans le récit.

    L’auteure préfère camper le personnage principal Nathalie, professeur de lettres classiques (excusez du peu) dans un grand établissement quimpérois. Et de nous dévoiler ainsi ce qu’il se passe dans une salle des profs : les rapports conflictuels entre les vieux-de-la-vieille et les frais-émoulus de la profession.

    L’auteure, sous couvert de son personnage découvrant les réseaux sociaux, nous parle de leurs faces cachées et des précautions à prendre (très didactique, tout cela).

    Enfin, une mystérieuse jeune fille se prostitue avec un grand patron, sous l’oeil bienveillant de son père, poivrot notoire.

    Sans oublier la fille de Nathalie, caricature de la jeune femme vertueuse rêvant de s’élever par un beau mariage ; et la bonne copine retrouvée qui, à cinquante ans, n’a plus rien à perdre et drague effrontément.

    Vous l’aurez compris, un récit entraînant avec des personnages intéressants.

    J’ai regretté toutefois que la solution de l’énigme soit cachée jusqu’au bout au lecteur (ou alors c’est moi qui n’ai pas été assez attentive).

    L’image que je retiendrai :

    Celle du clochard Dédé que Nathalie aide parfois, et qui devient son ange gardien.

    Alex Mot-à-Mots

Révolution

  • Alex-Mot-à-Mots
    Révolution

    J’ai choisi ce titre de l’auteur, car le propos de base est de décrire un tableau et d’imaginer le commanditaire.

    J’ai été quelque peu désarçonné par le style de l’auteur à la fois érudit et gouailleur. Qui répète à l’envie que « Dieu est un chien » (sic), allant même le proférer en patois.

    Il a d’ailleurs la dent dur contre les Limousins. Posture du narrateur ?

    Et puis j’ai appris un joli mot à replacer dans une prochaine conversation : anacréontisme. Parfaitement. Ne le cherchez pas dans le dictionnaire, il n’y est pas.

    Mais là où l’auteur excelle, c’est à nous parler d’un tableau qui n’existe pas, allant jusqu’à citer Michelet pour preuve de l’existence du-dit tableau.

    L’image que je retiendrai :

    Celle que désire le commenditaire : que parmi les onze personnages du tableau, on n’en remarque que trois.

    Alex Mot-à-Mots

humour, nationalisme

  • Alex-Mot-à-Mots
    humour, nationalisme

    Je crois que c’est la première fois que je lis un roman Prix de Flore. Et je dois dire que j’ai beaucoup aimé.

    D’abord le ton, qui m’a enchanté : c’est décalé, drôle, et toujours juste. Quel dilemme d’être prise entre deux nationalités, deux cultures, deux façons de penser. Sans oublier les clichés sur l’une et l’autre culture.

    J’ai aimé cette étrange Yazigie, le second pays du personnage principal, que l’on découvre, dans la seconde moitié du roman, être un vrai pays (dont je tairai le nom pour plus de suspens). J’aurais dû m’en douter avec l’histoire du dessin animé de La Petite Taupe, mais je suis passée à côté.

    On sent une passion du personnage principal pour Enrico Macias et Dalida, un peu décalé en ce 21e siècle.

    Un roman qui se déguste, même si l’explication finale m’a quelque peu déçue.

    L’image que je retiendrai :

    Celle du SDF dans la rue du personnage principal à qui elle donne son diadème à son arrivée à Paris.

    Alex Mot-à-Mots