ALEXANDRINE

Biographie

Je fus, et reste une grande lectrice, avant même de me consacrer à l'écriture sous des formes variées (journalisme et édition).

Dans ma maison, en Aquitaine, les livres sont partout… Ils font partie non pas des meubles mais des amis qui la peuplent.

Si j'étais un livre, je serai "Le tour du malheur" de Joseph Kessel, "Cent ans de solitude" du grand Gabriel Garcia Marquez ou encore "Water Music" de T. C. Boyle…

Les tribulations d’une « yougo » en Suisse - Jeudi 16 août 2012

  • Alexandrine
    Les tribulations d’une « yougo » en Suisse - Jeudi 16 août 2012

    Titre peu engageant — Pigeon, vole —, auteur inconnu au bataillon… mais éditeur apprécié. Encore une fois, le pari est gagné. Le seul reproche que j’adresserai à cet opus, publié dans la bibliothèque allemande de Métailié, réside dans sa mise en page, un peu trop dense à mon goût. Le reste — ton, style et langues —est en revanche d’une grande fluidité. J’emploie à dessein le pluriel pour évoquer la langue dans laquelle s’exprime l’auteur car Nadj Abondji née en 1968 en Serbie passe aisément du hongrois de son enfance au suisse-allemand de sa région d’adoption : Zurich.

Capitaine courageuse - Mercredi 1er août 2012 à 23h23

  • Alexandrine
    Capitaine courageuse - Mercredi 1er août 2012 à 23h23

    Impersonnel, le titre de cet ouvrage claque comme drapeau au vent. Plus que le titre ou le nom de l’auteur, qui m’était jusqu’alors inconnu, j’ai choisi de faire confiance à la maison d’édition — Métailié — dont la bibliothèque latino-américaine ne m’a jamais déçue. Un pari réussi.

    À partir des carnets de sa compatriote Mika, Micaela Feldman de Etchebéhère, l’écrivaine argentine Elsa Osorio a mené pendant presque 25 ans une (en)quête exigeante pour remonter la piste de son héroïne et combler les lacunes de sa biographie, assemblant patiemment les pièces du puzzle jusqu’à ce que le visage de celle-ci surgisse du passé.

Des îles et des hommes

  • Alexandrine
    Des îles et des hommes

    Ne pas se fier au titre. On s'imaginait déjà sur le pont d'une goélette, négligemment poussée par des alizés complices, partageant avec l'auteur un moment léger comme la caresse d'une aile d'oiseau. Las, les îles dont nous entretient Philippe Lançon ne sont pas ces morceaux de terre éparpillés sur les flots mais des âmes esseulées, insatisfaites, errantes. C'est l'histoire de gens qui vivent à Hong-Kong, à Paris, à Cuba, en Inde. Les personnages de cette histoire sont seuls et voyagent parce qu'ils sont seuls. Ce sont des îles.

D'ombre et de lumière

  • Alexandrine
    D'ombre et de lumière

    Un jour de pluie à Santiago du Chili, trois anciens révolutionnaires rangés des grenades et des coups de main devisent en attendant leur chef. Mais "le Spécialiste" ne viendra pas. Il vient de mourir sur le coup, tué par un tourne-disque balancé d'un balcon au cours d'une dispute conjugale entre Concepcion Garcia et son mari Pedrito. Une mort absurde pour ce vieux briscard, rescapé des geoles sordides dans lesquelles tant de jeunes idéalistes ont laissé leur jeunesse et pour certains la vie.

Un perdant magnifique

  • Alexandrine
    Un perdant magnifique

    L'homme à la carabine n'est pas celui que l'on croit. André Soudy est "l'homme aux semelles de guigne" et aux poches percées. "Il est Bécamelle, l'innocent du monde", au coeur d'artichaut. Un gamin traîne misère dans le Paris d'un siècle finissant, le corps perclus de douleur à force de dormir sur des sacs à patate, le ventre vide et la révolte en bandoulière. Longtemps son seul fait de gloire fut d'être "estampillé par la faculté" : "André Soudy, bacillaire". Il est ce tuberculeux dont la vie bientôt ne tient plus qu'à un souffle. Cette vie il veut la brûler par les deux bouts, mais le bonheur toujours se refuse à lui.