ROZENN L.

Abnousse Shalmani, exilée iranienne, nous promène à travers ses références littéraires et culturelles, dans ses souvenirs d’enfance, pour mieux enrichir et réinventer la signification du mot "métèque" un peu passé aujourd’hui. Elle utilise ce terme aux connotations péjoratives et se le réapproprie en le réinventant. Être métèque n’est plus une tare mais un masque fantastique voire une possibilité infinie de s’inventer librement.

À travers une dizaine de questions philosophiques, Jean-Paul Jouary nous dépeint les portraits de philosophes : Diogène, Galilée, Descartes, Spinoza, Diderot...
Il ne se contente pas d’expliquer la pensée des philosophes, il raconte comment leurs actes illustrent leur pensée. On apprend par exemple que Nelson Mandela se dit élève de Socrate. C’est pourquoi il choisit de pardonner à ses geôliers dans une logique de Dialogue pour permettre la réconciliation.

Le dessinateur Philippe Amador nous propose une approche ludique et humoristique d’une des œuvres de Spinoza : "Le traité de la réforme de l’entendement". Le texte original est accompagné de dessins et de notes explicatives pour nous faciliter la compréhension. Une aubaine pour mieux comprendre ce texte plutôt ardu aux premiers abords.
À découvrir absolument !

Ils se nomment Pierre Esprit Radisson, Nicolas Perrot ou encore Toussaint Charbonneau. Tous ont un point commun : ils sont francophones et ont été liés à la culture amérindienne entre le XVIème et le XIXème siècle. Dans cet ouvrage passionnant, Gilles Havard dresse le portrait de ses coureurs de bois.

Il existe des gens aux vies trépidantes et singulières. Elaine Mokhtefi en fait partie. Au cours de sa vie, cette femme engagée a côtoyé grand nombre de figures du XXème siècle : Franz Fanon, Eldridge Cleaver, Fidel Castro, Boumediène, Ben Bella et beaucoup d'autres. De nationalité américaine, très tôt à New York, elle se rallie à l’organisation des jeunes pour la paix et la justice dans le monde. Plus tard, elle s'installe en France. Elle découvre la cause algérienne et aide le FLN. Au début des années 60, Elaine déménage à Alger. Après l'indépendance, elle travaille au ministère de l'Information et participe entre autres à l'organisation du premier festival panafricain. Lorsque les Blacks Panthers ouvrent un parti à Alger, Elaine leur apporte son soutien, notamment en tant que traductrice. Cette autobiographie est un récit passionnant des mouvements de libération de la deuxième moitié du XXème siècle.