JEAN T.

Biographie

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dépendre et exister...

  • Jean T. Libraire
    dépendre et exister...

    Après "D'acier", Silvia Avallone nous entraîne dans le Piémont, dans la vallée de Cervo. La faillite des filatures a laissé la vallée dans une crise économique et existentielle. Faut-il, comme Marina, s'arracher à la vallée pour exister, chercher la gloire, devenir une star de la chanson ? Ou faut-il, comme Andrea, rester, devenir éleveur comme le grand-père et mener une vie de labeur incessant ? Et comment choisir sa vie quand on a la colère d'avoir été mal-aimés et qu'on est soi-même dépendants d'un amour fou ?

Un nouveau genre de roman social

  • Jean T. Libraire
    Un nouveau genre de roman social

    D'acier est le roman d'apprentissage de jeunes et très belles adolescentes, débordant de vitalité, qui se vouent une amitié totale.
    D'acier décrit des hommes machos, obsédés, voyous, buveurs, irresponsables, qui semblent n'être que de la force de travail.

Dérangeant, mais tonique.

  • Jean T. Libraire
    Dérangeant, mais tonique.

    Philippe Bihouix pose un double constat. D'une part la consommation actuelle d'énergies non-renouvelables est non-soutenable. D'autre part, les solutions techniques envisagées ne sont pas adéquates ni réalistes, notamment dans la mesure où elles ne tiennent pas compte de la perte de matières lors de leur recyclage.
    Sans être partisan de la décroissance, l'auteur critique la croissance verte et le développement durable. Il en pointe les contradictions. Pourquoi prôner l'éolien en mer sans cesser d'utiliser de grands écrans plats énergivores dans des espaces publics. Il pointe nombre de gaspillages tels que les bouteilles en verre, les médicaments en plaquettes. Il estime qu'on peut réduire notre consommation d'énergie à 25 % en se déplaçant moins, en isolant les bâtiments, en recyclant plus et mieux, en imposant des appareils réparables, en réduisant la démesure des technologies informatiques... Tout ceci supposant d'intenses évolutions qui s'éloignent du capitalisme (il aborde d'ailleurs la question du prêt usurier).
    En explorant les comportements économiques et écologiques avec Philippe Bihouix, le lecteur pourra être choqué, effrayé par cette confrontation à la réalité de la diminution des ressources minières, à la question de l'énergie "grise", à celle de la maintenance longue et du renouvellement des équipements petits et grands.
    Il en donne pas de solutions qui nous mèneraient vers une décroissance choisie et raisonnable, vers une sobriété heureuse, vers une société plus conviviale -ce qui peut être considéré comme un défaut. Mais il ouvre des pistes de réflexion, donne à voir des orientations. Car il est certain d'une chose : l'époque du tout-technologique et de la croissance sans limite est révolue. C'est à chacun d'en prendre conscience et de commencer à utiliser des "basses-technologies". Sans attendre.
    Une mise en cause tonique.

Superbe ode à l'amitié et à la nature

  • Jean T. Libraire
    Superbe ode à l'amitié et à la nature

    Little Wing est une modeste ville du Wisconsin. Les quatre personnages principaux, Lee, Beth, Ank et Ronny sont des amis de toujours. L'attachement à Little Wing est le lien le plus fort de leur amitié. Ils se retrouvent à un mariage. Trentenaires,, ils ont eu des parcours de vie très divers. Chacun raconte pour lui-même ce même moment de leur vie et évoque les événements saillants de leur vie amicale et de leurs parcours.
    Ce roman est beau, simple et émouvant. On entend chacune des voix et on perçoit que les événements ont un sens différent tout en saisissant ce qu'est une vrai amitié. Au travers des descriptions de la nature, on "voit" le le Midwest américain.
    C'est un roman brillant, tout simplement.

Un vrai Poulpe...

  • Jean T. Libraire
    Un vrai Poulpe...

    Ce qu'il y a bien avec les romans de la série Le Poulpe, c'est qu'on voyage. Cette fois, nous allons dans le massif de la Chartreuse, précisément à Saint-Pierre-d'Entremont.
    Comme je n'avais pas lu de Poulpe depuis un temps certain, je craignais ce que j'allais trouver dans ce 286e titre de la série. Sans raison... C'est un vrai Poulpe, avec la Sainte-Scolasse, Pedro, Cheryl, les disputes, la ténacité et le mauvais caractère de Gabriel, son goût pour la bière, ses positions très à gauche, la guerre d'Espagne et le Polikarpov, L'énigme tient la route. Les digressions et les réflexions de Gabriel sur l'état de la société sont rageuses à souhait.
    Un bon Poulpe.