Peintre en Bretagne, François Dilasser s'est imposé comme l'un de ceux qui comptent dans l'hexagone. René Le Bihan, le conservateur érudit, du musée de Brest présente l'oeuvre avec beaucoup de finesse et montre comment naissent des peintures raffinées, violentes qui concentrent certes l'esprit d'une terre et l'originalité d'un homme, mais montrennt aussi combien son propos touche à l'universel. A cet égard on remarquera combien la parenté avec Philip Guston peut parfois être saisissante.
On ne lit plus Hermann Broch aujourd'hui dont Kundera écrit pourtant et à juste titre tant de bien. Plus courte que la trilogie des "Somnambules" "La mort de Virgile" est tenue pour son oeuvre majeure. C'est un roman assez difficile d'accès. Broch y retrace les dernières heures de Virgile qui s'étant brouillé avec Auguste décide de brûler le manuscrit de l'Enéide, avant de se raviser.
De ce livre d'Hans Fallada "Seul dans Berlin" , Primo Levi a écrit qu'il s'agit de "l'un des plus beaux livres sur le résistance allemande antinazie". Qu'ajouter de plus sinon peut-être un autre conseil : lisez donc aussi "Histoire d'un Allemand" de Sebastian Haffner
Avec "la fête au bouc" Mario Vargas Llosa nous livre un roman des plus passionnants qui nous éclaire parfaitement sur les années sombres des dictatures en Amérique du Sud. Un livre emblématique, capital dans l'oeuvre de l'écrivain péruvien.